La Gare des trains dépt. de la Boudronnée

Les tramways départementaux de Côte-d'Or (les "tacots") ont leur gare principale en bas du boulevard Sévigné. Ils traversent toute la ville (on les a aperçus place Darcy et place de la République) pour rejoindre non loin de la gare Porte-Neuve leur dépôt (entre les actuelles rues de Mulhouse, de Colmar, de Gray et de Verdun).




Aujourd'hui, cette petite maison à l'angle des rues de Mulhouse et de Verdun est l'unique vestige de la gare-dépôt des tramways départementaux.



Par la première ligne, ils filent en direction de Châtillon-sur-Seine via Messigny, Val-Suzon, Saint-Seine-l'Abbaye et Aignay-le-Duc :












L'autre ligne, inaugurée en 1891, mène à Fontaine-Française puis Champlitte en passant par Arc-sur-Tille et Mirebeau.





La Gare Dijon-Porte-Neuve

En 1863, le PLM obtient la concession ferroviaire entre Dijon et Langres (et la Belgique). La grande gare des Perrières ne convenant pas pour accueillir cette nouvelle ligne, il est décidé de construire une seconde gare à l'Est de Dijon, à proximité de la future place du Trente-Octobre. Elle est achevée en 1870.








Le Faubourg d'Ouche et les Tanneries

Derrière la rue de l'Hôpital, ce quartier s'étend le long de l'Ouche, entre le pont de l'Hôpital et le pont des Tanneries. Ces activités nauséabondes qui ont besoin d'eau sont naturellement reléguées hors de la ville. Ce quartier insalubre, où l'on trouve aussi des moulins, des lavoirs et des pensions d'ouvriers, est détruit dans les années 1920.

Vues en direction du pont de l'Hôpital (on reconnaît le grand moulin) :









Vues depuis le pont de l'Hôpital :





... vers le pont des Tanneries :




Vues depuis le pont des Tanneries, d'un côté :





Et de l'autre :




Une autre vue du pont des Tanneries :



Plus loin encore, c'est le quartier du Goujon et son pont, qui doit son nom à l'enseigne d'un café voisin.