La rue des Forges : le Présidial

Depuis la place François-Rude et la rue des Forges, nouveau parcours (très sinueux) qui va explorer le quartier Notre-Dame et le quartier Saint-Nicolas...

Des commerçants posant devant leur boutique, c'est un grand classique des cartes postales 1900.



C'est dans cette maison de la famille Aubriot (XIII-XIVe) que le Présidial (tribunal du bailliage) s'installe au XVIIIe siècle. Puis l'ineffable Stéphen Liégeard fait entièrement refaire la façade. Achevée en 1908, elle est l'oeuvre de l'architecte Louis Perreau, à qui l'on doit déjà l'Hôtel des Postes.






La rue des Forges : la maison Milsand

En revanche, la façade de la maison Milsand (ou Chambellan) est une authentique splendeur de la Renaissance : elle est peut-être l'oeuvre d'Hugues Sambin (XVIe). On peut suivre sur ces cartes la succession des commerces qu'on y trouve à la Belle Epoque.

D'abord un modeste restaurant :


Puis une mercerie :


Enfin une ferblanterie avec ses étals :


En passant, on appréciera sur cette carte la belle série de publicités sur le mur de droite : chocolat Lombart, liqueur Bénédictine, pneus en cuir Sans Peur...

La boutique actuelle a gardé pour sa vitrine l'habillage en bois d'origine.

La rue des Forges (fin)

La dernière vue date bien sûr de l'entre-deux-guerres : c'est une carte postale "semi-moderne".



La rue de l'Ecole de Droit : bibliothèque et faculté









L'Ecole de Droit, ouverte dans l'ancien Collège des Godrans en 1806, devient Faculté de Droit en 1808.




En 1909, c'est la Bibliothèque municipale qui s'installe à côté, dans l'ancienne église du Collège des Godrans.





Enfin, la Faculté de Droit est transférée sur le campus Montmuzard où elle est inaugurée en 1964.

Le Palais de Justice

Chefs-d'oeuvre de la Renaissance française, la façade du Palais de Justice et son porche, la salle Saint-Louis (des pas-perdus) et la Chambre dorée (1ère Chambre) datent du XVIe siècle.