Le Grangier (historique)

Au n° 14 de la rue du Château, face au célèbre immeuble-pagode de Louis Perreau, le cinéma Grangier ouvre en 1917. On l'aperçoit à peine sur ces deux vues : derrière l'Hôtel des Postes, et à gauche de l'immeuble d'angle. Sur la seconde carte, on lit une partie de son enseigne : (CI)NEMA.





Sa façade est renovée en 1939 et restaurée en 1972. Comme d'autres cinémas de la ville (Paris, Star), il se fait classer X en 1976 pour tenter de survivre à la baisse de fréquentation. Et il y parvient : le Grangier reste d'ailleurs longtemps le dernier porno de Dijon.



Il finit par fermer en 2000. Et puis tout est détruit en 2001, y compris sa façade qui pourtant devait être conservée.


Depuis 2003, c'est une librairie qui occupe la place.

24 octobre 1909 : Fêtes d'Inauguration

Le 24 octobre 1909, le Sous-secrétaire d'État aux Beaux-Arts est à Dijon pour présider une impressionnante série d'inaugurations.



En ce beau et long dimanche républicain, Etienne Dujardin-Beaumetz inaugure donc :

1) Les écoles Paul-Bert dans le quartier Montchapet


2) La fontaine de la Jeunesse sur la place Darcy




3) Le monument d'Alexis Piron sur la place des Cordeliers





4) La Bibliothèque municipale rue de l'Ecole de Droit


5) L'asile de vieillards à Champmaillot




6) La restauration de la Salle de Flore à l'Hôtel de Ville


7) Enfin, le superbe Hôtel des Postes !






Le Petit Parisien nous donne le nom de la fillette qui offre au ministre des fleurs et un compliment !


La Croix est gentiment ironique (Dujardin-Beaumetz est un élu de la Gauche radicale).


C'est l'article du Petit Journal, paru en première page, qui donne le plus de détails.

La place Henri-et-Sophie-Grangier

Cette petite place qui est aménagée en 1911 reçoit le nom des Grangier, bienfaiteurs de la ville. Un monument "de la Bonté" est même offert en 1916 à ce couple d'évergètes (la statue et la fontaine seront déplacées en 1970).











En bas de cette place se trouve la rue des Godrans qui rejoint la rue de la Liberté.